ZE bouqin de Mckay
Re: ZE bouqin de Mckay
Pas tous les soirs en tout cas.
Re: ZE bouqin de Mckay
Bonjour à tous,
Bon, je viens pas parler de moto aujourd'hui. Mais il se trouve que sur deux trois moments libres, bah j'ai bosser un peu sur mon histoire, a tel point que j'envisage d'envoyer ( une fois relu et corrigé bien sûr ) ce que je vais vous laisser dans ce message, a un éditeur.
J'attend donc votre avis.
Pour info, ceci est une préquelle, puisque posé les bases d'un univers aussi vastes que ce que j'ai imaginé c'est avéré trop difficile dans le récit lui-même, ce qui suit fait office d'intro dans mon monde.
La brume recouvrait la ville, ou plutôt ce qu'il en restait. Tout n'était que gravats et destruction, témoin cruel d'une antique prospérité.
Les rues étaient encombrées par des carcasses brûlées de voitures, de camion, de motos, et parfois, a quelques rares endroits, des os blanchis par le temps, certains humain, d'autre non.
Toutes ces choses étaient les vestiges. Les vestiges d'un monde entier, les vestiges d'une gloire passée, mais aussi un rappel malsain de là où en était le monde aujourd'hui.
Où l'humanité en était. Aux abois, affamée, au bord de l'extinction, fatiguée… Désespérée.
Cela fait 14 ans, 14 longues années de souffrance, de mort, de destruction quasi ininterrompu, constituant ce qui plus tard, au termes de cette longue bataille, le vainqueur nommerait Second Apocalypse.
Avec le premier Apocalypse, le total d'année de guerre consécutive était de 174.
Le capitaine Oskar Viltry en était là de ses réflexions.
Il se laisser rarement allé à de telles pensées, étant plutôt quelqu'un de pragmatique préférant l'action.
" Merde " pensa-t-il pour la énième fois en regardant la ville autour de lui.
Mais si effectivement la ruine et la mort le cernaient, il y avait aussi ses hommes autour de lui, parangon brillant de vie dans cet océan de mort.
Ils étaient frigorifiés, affamés, mal équipés par les dernières usines du monde ne parvenant pas a fabriquer de nouvelles armes ou a réparer celles qui tombaient progressivement en mauvais état.
Ils étaient aussi crasseux, couverts de boue, de poussière, de sang, que ce soit le leur ou non.
Mais pour Viltry, ses hommes étaient aussi important que des fils sur lesquels il devaient veiller, quel qu'en fut le prix.
La perte de l'un d'entre eux était comme un marteau le frappant avec une force inouïe. Chacun de leurs visages semblaient lui conter une infini litanie rappelant abruptement comment le monde avait entamer une lente déchéance avant même sa propre naissance.
Seuls les leçons d'histoires a l'école lui avaient appris ce qu'il c'était passer.
" Mais ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire hein ?" se dit-il amèrement.
" Comment savoir si nous ne sommes pas nous même l'instrument de notre propre déchéance ?"
Le capitaine, pour prendre la pleine mesure de l'état du monde d'aujourd'hui, avait dû, au jour de sa seizième année, remonté du remonté les archives de 139 ans de guerres. Au commencement de l'Apocalypse, qui au terme du Second serait nommé Premier.
Les Hommes et l'Ancien peuple des elfes plusieurs fois millénaire, s'entendaient a merveille, cohabitant ensemble et oeuvrant ensemble. Faisant connaître a la planète une ère prospère sans précédent.
D'immenses tours de verre et de métal se dressaient sur toute la surface du globe, ou presque, aucune inégalité, pas de famines, le monde était parfait.
Mais quelque chose est venu perturbé l'équilibre, la plupart des historiens s'accordent a dire que c'est au début de la conquête de l'espace que tout a commencé, mais peu de choses sont sûres, beaucoup de renseignement ayant était perdus dans les années de guerres.
D'autre non. Mais qu'importe. Les faits étaient là, les elfes, plus évolués sur les plans physique et intellectuel que les humains, n'avaient pas gagnés contre toute attente.
Leurs puissantes puissantes capacités couplées a leur longévité légendaire n'avait pas suffit a les sauvés. La victoire de l'Homme c'est jouée a peu de choses près, car si un elfe peut tenir tête a trente hommes, il y avait près de 60 hommes pour un elfe.
Des siècles d'accumulation de ressource et de ressource avaient était cramer a toute vitesse pour alimenter l'effort de guerre, et tous les soldats avaient était déployés.
Et tous avaient payés un lourd tribut.
" Quelle ironie " pensa Viltry.
"Nous avons gagnés une guerre que nos ancêtres ont débuter sans mêmes qu'ils nous en aient expliquer le motif"
Le Second Apocalypse, avait fait suite 6 mois après l'arrêt officiel des hostilités humano-elfique. Une nouvelle menace venait d'émergé.
Viltry et ses hommes approchaient maintenant de l'immense place des Valkyries.
4 immenses valkyries a l'apparence androgyne d'environ 70 mètres de hauts, arborant chacune grande paire d'ailes, ainsi qu'une grand hallebarde richement décoré, se tenaient au centre de la place sur un piédestal. Le regard pointé vers le ciel.
L'endroit semblait centenaire, mais Viltry savait qu'il n'en était rien, il avait assisté a sa création. La place des Valkyries commémorait la fin de la construction du premier vaisseau intra-système, vaisseau destiné a la colonisation des 3 autres planètes stipulées viables du systèmes, via une terraformation.
Un bruit le tira de ses pensées moroses. Une chute de gravats.
- En position de défense ! ordonna-t-il a voix basse, qui dans le silence sembla être un coup de tonnerre.
Mais ses hommes, bien entraînés, avaient obéis avant même son ordre, connaissant a la perfection leur capitaine et sa manière de fonctionné.
" Impossible ", se dit-il.
Ouais, c'était ça le mot : impossible.
Impossible que ce soit une foutue coïncidence. Rien n'avait bouger depuis des mois, une chute des gravats était hautement improbable, qui plus est au moment même où les soldats passaient.
Par acquis de conscience, Viltry tenta de repérer un éventuel courant d'air qui aurait put faire bougé quelques cailloux, mais rien, et l'ordinateur de poignet n'indiquait aucune activité sismique. C'était Eux. Ceux que les survivants nommaient les Manticors.
C'était forcément l'un d'Eux. Viltry sentit la peur lui tordre le ventre, manquant de le faire vomir, tandis que l'adrénaline montait, préface du combat inéluctable qui aller se déroulé d'ici peu.
En tant que capitaine, inspiré ses hommes était autant de son devoir que de les commandés.
Là ! Un autre bruit ! Viltry tendit l'oreille, ça ressemblait a quelque chose terrifiant, le raclement d'un os a nu sur le bitume. Le bruit résonnait dans leur dos, mais par expérience, Viltry savait que la brume déformait les sons.
" Cette saloperie pourrait aussi bien être devant moi ! "
Les hommes, bien que nerveux et effrayés, garder néanmoins leurs sang froid.
- Oh merde … balbutia un homme a sa droite, le peur se ressentant autant dans sa voix que sur son visage.
Viltry faillit lui ordonner sèchement de se taire, mais il capta la direction du regard du pauvre homme.
Le soldat regardait un tas de gravats aux pieds de la plus proche Valkyrie.
" C'est rien, fausse alerte" Pensa le capitaine.
Puis il vit le tas de gravats se "déplier", et compris que l'ennemi les guettaient depuis un bon moment.
La chose finit de se "détendre", avant de poussé un hurlement aussi strident qu'inhumain.
La bestiole mesurait dans les 3 mètres, de forme insectoïde, 6 yeux verts luminescents, et une imposante carapace osseuse lui couvrait tout le corps, excepté la partie ventrale.)
Mais le pire, c'était ses bras, 4 bras rétractiles dont 2 terminé par des lames osseuses chacune d'environ un mètre de long.
" La roue du destin " pensa Viltry
" La putain de roue du destin a tourné cette fois, et pas en ta faveur ! "
Un vacarme apocalyptique emplit la zone quand les quinze hommes firent rugir de manière parfaitement simultanée leurs fusils d'assaut.
Oskar en avait fait de même sans s'en rendre compte, l'habitude mêlé a l'instinct de survie prenant le pas sur une quelconque raison.
La chose recula sous la mitraille, mais plus a causes de la force des impacts qu'autre chose, les cartouches ne traversant pas son épaisse carapace.
" Mais ça, je le savait déjà…" se dit le capitaine.
La créature reculant toujours se déporta sur sa droite de manière soudaine… et traversa un mur de béton.
Elle ne l'avait pas défoncé, ni ne lui avait causé de dégâts.
Elle avait juste… disparue dedans.
Viltry se tendit, comme si au point où il en était se fut encore possible.
Il connaissait ce pouvoir, chaque soldats le connaissait. Ces saloperies avaient le pouvoir de traverser la pierre, et de tous type, excepté le marbre, dont une immense dalle faisait office de support a la dernière ville restante.
En début de guerre, cela avait coûté de très nombreuses vies, les soldats étant pris a revers par l'ennemi avec une déconcertante facilité.
Le silence retomba, mais pour Viltry, il paraissait plus assourdissant que le bruit des armes.
- On recharge ! Ordonna-t-il.
Et même sans se retourné il savait que c'était fait avant même que les mots ne franchisses ses lèvres.
- Mon capitaine ? Interrogea Blansher, son second, un colosse, calme en toute situation.
Viltry ne répondit pas, il écoutait attentivement.
" L'ouïe, c'est le sens qui t'attrape par les couilles pour te dire que t'est dans la merde, tu vois pas ce que c'est, tu sais pas toujours ce que c'est, et tu sais pas d'où ça va venir, ça te fout les jetons ! Oublie pas ça, gamin ! " se rappela Oskar.
C'était son instructeur militaire, a ses débuts de carrière qui lui avaient dit ça, le colonel Stern, un leader efficace, mort comme il est né : une arme a la main, une tête ennemie dans l'autre.
- On garde la position ! Si on bouge, on est morts ! ordonna-t-il.
"Mais si on bouge pas, on crève aussi"
Il se passa alors quelque chose que Viltry n'avait pu prévoir.
Dans le même cri aiguë et inhumain, la créature leur tomba dessus du haut d'un immeuble de 300 étages.
En plein milieu du groupe, brisant leur formation. La bestiole ne sembla nullement incommodée par sa chute quand elle se releva en partageant un homme en deux d'un coup de griffes, tout en faisant volé des éclats d'asphaltes et jetant tout le monde a terre.
Viltry lâcha son arme dans sa chute, qui partie se perdre dans la brume.
Sa tête percuta le sol avec violence, lui faisant voir 1000 étoiles.
" Relèves-toi ! Aller putain relèves-toi "
Il vit vaguement Blansher esquivé un coup de lame d'une roulade, avant de se remettre a tirer.
" C'est peine perdue " pensa Viltry
" Le feu n'est plus assez nourri pour la repoussée… C'est à moi de régler ça !"
Il s'empara de son sabre a énerver auquel son rang lui donner droit.
Une longue lame en armétal de 90 cm de long.
Métal aujourd'hui épuisé, autrefois récolté dans les astéroïdes.
Léger, très solide, ne fondant qu'a l'ultime température de 5000 degrés.
La puissance de l'épée résidait dans un ingénieux système situé dans le pommeaux de l'arme propulsant sur la lame des particules changeant de manière brutale, la gravité de ce qu'elles touchaient.
Une égratignure sur un humain arracherait le membre sans coup férir.
Oskar leva sa lame, et la créature s'immobilisa, comprenant qu'une menace bien plus importante rejoignait la partie.
- Blansher ! Mets les gars a l'abri ! Dit-il calmement.
- Mon capitaine …
- Pas de discussions !
" Si la roue du destin tourne, je partirai, mais pas avec mes gars, plutôt avec cette merde " pensa-t-il en fixant la bestiole qui le regardait avec un semblant de jubilation dans ses yeux.
Viltry savait qu'il s'apprêtait a entamé un combat qu'il avait de grande chances de perdre, et si l'arme, une véritable relique, qu'il avait entre les mains lui offrait un avantages certains, il n'en menait pas large pour autant.
Il voyait du coin de l'oeil 4 de ses hommes agonisé au sol. Et savoir qu'il ne pourrait pas les sauver aurait pu lui retourner l'estomac. Mais c'est finalement de la fureur qu'il ressenti.
- Aller ! Viens te battre ordure ! dit-il la voix tremblante de rage.
Semblant ne pas en attendre plus, la créature se jeta sur Viltry a une vitesse fulgurante, ses deux lames osseuses lacérant l'air devant elle.
Peut-être n'avait elle jamais vu de lame a énergie, en tout cas, quand Viltry para elle n'eut aucun mouvement de recul. Si le capitaine eu l'impression qu'on lui attaquait le bras avec un parpaing, la lame joua son rôle et le champ d'énergie de l'arme repoussa violemment la bestiole. Presque au point de la jetée par terre.
Levant sa lame crépitante d'énergie devant lui, a la fois arme et bouclier, le capitaine observa attentivement l'armure de son adversaire. Une carapace osseuse épaisse, rattachée a même la peau tendue par une impressionnante musculature qui ne laissait plané aucun doute sur la force physique du Manticors.
Mais l'armure était presque omniprésente, excepté sous le coup de la bestiole. Elle était cependant bien plus fine au niveau des articulations.
Viltry n'eut pas le loisir d'étudier plus avant une éventuelle stratégie, le Manticors le chargea brutalement feintant avec une de ses lames osseuses, tout en envoyant un coup vertical de l'autre, destiné a partager en deux le capitaine.
Ce dernier ne se laissa pas prendre et se décala vers la gauche, abattant son arme d'un coup sec sur l'articulation de la lame osseuse droite. L'armure céda sans mal, et le morceau de bras fut projeté au loin, répandant un sang orange fluorescent sur les gravats.
La bestiole, de toute évidence surprise et ayant clairement sous estimé son adversaire, voulut faire un mouvement de recul. Mais c'était sans compté les années entières d'entrainement du capitaine au maniement du sabre. Il poursuivit son mouvement tranchant vers le genou droit de la créature, qui explosa sous la pression du champ énergétique. Le Manticors tomba a la renverse dans un cri de rage, tentant de déchiqueté Viltry. Ce dernier lança son épée contre la lame de la bestiole, qui fut repoussée avec force. Il saisit l'occasion de la coupée a son tour, désarmant ainsi son adversaire, dont il pouvait lire la fureur et l'incompréhension dans ses trois petits yeux verts luminescents.
Viltry recula un instant pour reprendre son souffle.
" Merde je suis plus tout jeune " pensa-t-il.
Puis il se rapprocha de son adversaire vaincu mais pas encore mort.
Dans un élan de rage il coupa la dernière jambe du Manticors, et lui entailla méchamment le torse, bien qu'il lui fallut s'y reprendre a deux fois pour fendre l'armure d'os malgré la puissance de son arme.
La bestiole hurla de douleur, mais sans bras ni jambes, elle ne pouvait se soustraire a son funeste destin.
- Ça fait mal hein… dit Viltry. Je sais pas pourquoi vous voulaient tous notre peau. Mais une chose est sûre, t'est pas le premier, ni le dernier de ma liste !
Viltry ne décela que de la douleur dans les yeux de la bestiole quand il leva sa lame, mais nul signe qu'elle ait compris ce qu'il venait de dire.
Il ouvrit le cou de la bestiole en fendant l'air latéralement avec sa lame. La tête fut arrachée du corps désormais sans vie, et Viltry aspergé de sang. Mais il s'en foutait royalement. A la place, il se tourna vers les blessés. 3 étaient mort. Mais un quatrième était encore vivant, bien que dans un état critique. Son torse lacéré, son gilet tactique, son armure légère et son treillis militaire fendus comme du papier par la lame du Manticors dont le cadavre tressautait encore par à-coup. Il sortit un bandage de son propre gilet et le posa comme il put après avoir retiré le gilet et l'armure du malheureux. Milton qu'il s'appelait le gars. Et malgré les traces de sang et de poussières Viltry savait qu'il n'avait jamais que 22 ans.
- Je te laisserait pas crever ! cria-t-il en le secouant autant pour se donner du courage que pour tenir le soldat éveiller.
" s'il s'endort, c'est foutu " pensa amèrement le capitaine.
Viltry activa d'un geste rendu rapide et sur par l'habitude, sa radio intégré au gilet tactique de son armure.
- Ici le capitaine Oskar Viltry, escouade gamma. Je demande une évacuation immédiate sur la place des Valkyries. Nous avons subis une attaque par un Manticors, 3 morts et un blessés graves, et 5 hommes disparus. Viltry terminé.
Uniquement le crachotement de la radio lui répondit… 1 minute. Puis deux. Puis trois. Il compris finalement que personne ne l'entendait. Il faillit jeté sa radio de rage, mais se ravisa.
Soudain, la radio crachota :
-"Contrôle opération a Gamma, vous nous recevez ?" dit une femme a l'autre bout.
Viltry faillit pleurer de soulagement, et s'empressa de répondre.
- ici Viltry, on est a la place des Valkyries, on a besoin d'une évac médicale d'urgence !
-" Nous le savons capitaine, nous y travaillons, cependant, nous ne pouvons vous extraire sur la place des Valkyries, pas assez d'espace pour qu'un appareil se pose".
- Où est-ce qu'on doit aller ?! grogna le capitaine.
-" Il y a, à 1500 mètres de votre position, un ancien immeuble administratif qui surplombe toute la zone. Ce sera votre lieu d'évacuation, nous activerons temporairement le réseau électrique pour vous permettre de monté".
- Bien reçu contrôle, je vous recontactes quand nous y sommes.
Viltry se pencha sur Milton.
- Tu te sens prêt ?
- Oui capitaine… répondit le jeune en serrant les dents.
Viltry l'aida a se relevé, bien que le solda ne puisse retenir un cri dans la manoeuvre.
Le capitaine entama donc la marche d'un kilomètre et demi vers l'immeuble. Cependant, en passant devant le cadavre Manticors, il vit une chose qui le fit pâlir. Les marques sur son armure étaient verte. C'était un éclaireur. Les soldats lambda peu protégé arboraient des rouges, les artilleurs des bleues, les commandants des noires, et les éclaireurs des grands groupes ennemis : des vertes.
" Je viens de poutré l'avant garde ennemie… Je suis mort" pensa Viltry a l'idée de la masse ennemi qui devait désormais arriver vers eux.
Il pressa le pas, sans pour autant alerter Milton. Mais le hurlement inhumain dans leur dos s'en chargea pour lui.
- Te retourne pas, continue ! Haleta Viltry qui peinait sous le poids du soldat.
Alors que Viltry désespérait de trouver l'immeuble, une violente lueur dorée éclata devant lui. Montant petit a petit vers le ciel. Les luminaires de l'immeubles s'allumaient les uns après les autres, au fur et a mesure que le courant arrivait.
Cette lueur dorée était leur chance de survie. Et Viltry avait la ferme intention de saisir celle-ci.
- Aller Milton ! Je vais vous sortir de là, haleta-t-il en trainant le soldat qui faisait de son mieux pour avancer. Vous verrez ! Dans quelques semaines on reparlera de ça en rigolant devant un verre !
Il ne laissa a Milton que le temps de pousser un râle d'approbation -si s'en était un, avant de se jeter a l'assaut de la quarantaine de marche de l'esplanade, a 100 mètres a peine du hall d'entré de l'immeuble.
Le cri inhumain, cette fois-ci bien plus proche, retenti a nouveau. Suivi de nombreux autres identiques, tout aussi proche et effrayant, leurs ennemis les talonnaient, mais rester presque volontairement hors de leur vue, comme sensibles au sentiment de terreur qui habitait les deux survivants. Par expérience, Viltry savait qu'il y avait minimum 20 de ces connards a leurs trousses. Et le fusil d'assaut ainsi que les deux pistolets qu'ils leur restaient ne permettrait pas de venir a bout de tout ça.
" Peut-être que si j'économise les munitions et que j'en descend assez je pourrais finir les restes au sabre " songea Viltry. Mais il ne fallait pas trop y compté. Ils étaient enfin au pied de l'immeuble en ruine, véritable tour d'or luminescente dressée dans la brume stagnante et la nuit tombante. Le sommet, bien plus haut que les nuages, se soustrayait a la vue du capitaine avec ses quelques 800 étages, culminant a plus ou moins 4 kilomètres du sol.
S'il ne restait pas de conduits gravifiques pour atteindre le sommet, c'était fini d'avance. Ces inventions datait d'il y a presque 600 ans, où le savoir combinés des elfes et des humains avait donné naissance a une complexe machinerie. Plus rapide, plus sûr, et plus pratique, les conduits gravifiques avait fait disparaître les ascenseurs dans 99% de la planètes, les derniers restants en fonction dans des immeubles trop petits pour acceullir les rouages de la machine. Il annulait toute charge d'un objet dans son attraction, tandis que des champs de gravité ( dont Viltry serait bien incapable d'expliquer le fonctionnement ) s'occupait de tracter êtres vivants et marchandises et des les disperser dans les étages.
Il suffisait de s'approché du conduit circulaire qui trônait dans l'immeuble, de prononcer l'étage et le conduit se chargeait de vous y emmener en une vitesse record. Le système avait d'ailleurs était repris pour équipé les deux ascenseurs orbitaux menant aux anciennes, et désormais détruites, stations spatiales.
Viltry se dirigea vers le premier des trois conduits équipants cet immeuble. Il était rempli de ruine, et d'immense arcs électriques parcourait ses panneaux gris mat.
" On utilisera pas celui-ci … " pensa Viltry, sachant qu'il venait de perdre un temps précieux.
Ils revinrent dans le hall d'entrée, tandis qu'un premiers Manticors déboulait a toute allure vers eux. Une cartouche du pistolet de Viltry le cueillit a la gorge alors qu'il bondissait sur les deux hommes.
Ils furent forcés de battre en retraite dans le second conduits, si celui-ci n'était pas actifs, ils n'auraient plus qu'a vendre leurs vies aussi chèrement que possible.
Viltry tirait, avec précision, les 15 cartouches de son arme devant chacune ôter une vie.
Le puits du conduits étaient a 5 mètres derrière eux.
- Dernier étage ! hurla le capitaine en se laissant tombé dedans, ne cessant pour autant de tirer.
Il cru pendant un court instant que le conduit n'était pas actif. Puis lui et Milton furent happés par la gravité changeante, leur faisant gravir les presque 800 étages en moins de 3 secondes.
Viltry savait que l'accélération aurait du le tuer. Mais les inhibiteurs d'inertie fonctionnait a plein régime pour compenser les éventuels problèmes. Tout ce que Viltry et Milton pouvait voir c'était les étages qui avaient défilés dans un flou de couleur.
Ils étaient maintenant dans un couloir sombre, long de quelques mètres qui donnait, après une dizaine de marche, sur une porte métallique.
Viltry traina Milton qui menaçait de perdre connaissance. Il regarda rapidement son ordinateur de poignet, qui lui appris qu'une seule cartouche restait dans son chargeur. Qu'il dû utilisé sur le cadenas bloquant le battant d'acier. Aussitôt celui-ci repoussé, l'air glacial le gifla. A cette altitude, bien au-dessus des nuages, l'air était rare et froid. Seules une vingtaine de tours émergeaient de la nappe cotonneuse.
Le soleil était en train de disparaître sous cette nappe justement, alors que Viltry déposait Milton au pied de la plate-forme d'atterrissage. Il prit les deux armes du soldat, son pistolet et son fusil mitrailleur, avant de glisser le sabre a sa ceinture, et de tenir la porte métallique en joue. Dans l'expectative de voir un Manticors arrivé par là.
-" Capitaine Viltry, ici Contrôle. Un Viper arrive sur votre position, temps d'arrivée estimer a 1 minutes "
Le capitaine ne répondit pas, mais faillit pleurer de soulagement, le Viper était un hélicoptère énorme et lourdement armé, doté de 4 rotors qui tenait plus d'une plate-forme de combat volante que de l'hélicoptère. Il entendit un grattement a sa gauche, sur le bord de l'immeuble. Un Manticors le regardait de ses trois petits yeux vicieux, de la bave s'écoulant entre ses lèvres frémissantes peinant a couvrir sa dentition hors normes.
Viltry restait immobile. Le Manticors semblait savourer perversement le fait d'avoir surpris sa victime. La main droite du capitaine, qui n'était pas dans l'axe de vue de la créature se glissa jusqu'a la crosse de son pistolet. Viltry serra fermement son arme et alors que le Manticors levait une de ses lames osseuses, la dégaina aussi vite que possible avant de tirer 5 coups sur son ennemi, qui surpris de sa défaite soudaine, tomba en arrière dans le vide avant de disparaître dans les nuages. Viltry s'insulta copieusement d'avoir gaspillé des balles. Il s'apprêtait a envisager la possibilité d'abréger les souffrances de Milton, et les siennes, avec leurs dernières cartouches, quand il entendit le staccato très particulier des rotors du Viper dans son dos. L'appareil avait émergé a toute vitesse de la couche nuageuse, avant d'infliger un angle serré a sa trajectoire pour bifurquer vers Viltry. Ce dernier, un immense sourire de soulagement au lèvres battait des bras pour attirer l'attention de ses sauveurs. L'hélicoptère ralenti près de la tour, les bruits de ses pâles tout juste supportables, et Viltry entreprit de relever Milton. Il le traina vers la porte latérale de l'appareil, a laquelle un homme leur faisait signe de se dépêcher. Pendant le restant de ses jours, Viltry avait béni la chance qui avait fait en sorte que lui et Milton ne montent pas dans cet appareil.
Un manticors, le plus énorme que Viltry n'ai jamais vu, avec certainement 15 mètres de haut, harnaché d'une carapace entièrement noire marquée de rouge qui semblait impénétrable avait grimper sur le toit de l'immeuble. Viltry n'eut pas le loisir de se demander comment un tel monstre avait monté tout ces étages, car il se jeta un arrière, esquivant de très peu la charge de cette immense bestiole. Elle percuta l'hélicoptère, les rotors se brisant sur son corps comme des moustiques sur un pare-brise. Viltry eut clairement le temps de voir l'homme a la porte de l'hélicoptère. Une expression de terreur pure, juste avant que l'énorme gueule du monstre, garnie de plusieurs rangées de dents ne s'ouvre et qu'une langue rétractile se déploie a la vitesse de l'éclair pour attraper le pauvre homme et le ramener a portée de dents… Ce fut tout ce que Viltry put voir avant que l'hélicoptère ne sombre dans les nuages.
Le capitaine ne senti pas les larmes de désespoirs tracés des sillons blancs sur ses joues crasseuses, tout comme il n'avait pas senti que Milton ne bougeait plus, tout comme il ne bougea pas quand un manticors arriva aussi au sommet de la tour, les autres devant certainement s'acharner a grimper. Viltry n'essaya même pas de saisir son arme.
" C'est mon putain de destin… " pensa-t-il de manière presque détachée.
La bestiole bondit vers lui, déjà satisfaite de sa victoire. Viltry la regarda droit dans les yeux, dernier acte d'un homme fier face a une mort horrible.
Tout se passa vite, Viltry entendit un sifflement faible, puis un couteau de presque 50 centimètres se planta droit comme un i dans la tête du monstre, l'inertie de l'arme lancée le clouant au sol, déjà mort.
Le capitaine resta stupéfait, seule le manche de l'arme était visible, finement ouvragés, en ivoire semblait-il, tandis que le pommeau abritait une petite gemme orange, qui semblait briller d'une rage intense.
Viltry leva les yeux lentement. Du haut de l'atmosphère, et de ses plus hauts nuages, descendait 4 anges.
Bon, je viens pas parler de moto aujourd'hui. Mais il se trouve que sur deux trois moments libres, bah j'ai bosser un peu sur mon histoire, a tel point que j'envisage d'envoyer ( une fois relu et corrigé bien sûr ) ce que je vais vous laisser dans ce message, a un éditeur.
J'attend donc votre avis.
Pour info, ceci est une préquelle, puisque posé les bases d'un univers aussi vastes que ce que j'ai imaginé c'est avéré trop difficile dans le récit lui-même, ce qui suit fait office d'intro dans mon monde.
La brume recouvrait la ville, ou plutôt ce qu'il en restait. Tout n'était que gravats et destruction, témoin cruel d'une antique prospérité.
Les rues étaient encombrées par des carcasses brûlées de voitures, de camion, de motos, et parfois, a quelques rares endroits, des os blanchis par le temps, certains humain, d'autre non.
Toutes ces choses étaient les vestiges. Les vestiges d'un monde entier, les vestiges d'une gloire passée, mais aussi un rappel malsain de là où en était le monde aujourd'hui.
Où l'humanité en était. Aux abois, affamée, au bord de l'extinction, fatiguée… Désespérée.
Cela fait 14 ans, 14 longues années de souffrance, de mort, de destruction quasi ininterrompu, constituant ce qui plus tard, au termes de cette longue bataille, le vainqueur nommerait Second Apocalypse.
Avec le premier Apocalypse, le total d'année de guerre consécutive était de 174.
Le capitaine Oskar Viltry en était là de ses réflexions.
Il se laisser rarement allé à de telles pensées, étant plutôt quelqu'un de pragmatique préférant l'action.
" Merde " pensa-t-il pour la énième fois en regardant la ville autour de lui.
Mais si effectivement la ruine et la mort le cernaient, il y avait aussi ses hommes autour de lui, parangon brillant de vie dans cet océan de mort.
Ils étaient frigorifiés, affamés, mal équipés par les dernières usines du monde ne parvenant pas a fabriquer de nouvelles armes ou a réparer celles qui tombaient progressivement en mauvais état.
Ils étaient aussi crasseux, couverts de boue, de poussière, de sang, que ce soit le leur ou non.
Mais pour Viltry, ses hommes étaient aussi important que des fils sur lesquels il devaient veiller, quel qu'en fut le prix.
La perte de l'un d'entre eux était comme un marteau le frappant avec une force inouïe. Chacun de leurs visages semblaient lui conter une infini litanie rappelant abruptement comment le monde avait entamer une lente déchéance avant même sa propre naissance.
Seuls les leçons d'histoires a l'école lui avaient appris ce qu'il c'était passer.
" Mais ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire hein ?" se dit-il amèrement.
" Comment savoir si nous ne sommes pas nous même l'instrument de notre propre déchéance ?"
Le capitaine, pour prendre la pleine mesure de l'état du monde d'aujourd'hui, avait dû, au jour de sa seizième année, remonté du remonté les archives de 139 ans de guerres. Au commencement de l'Apocalypse, qui au terme du Second serait nommé Premier.
Les Hommes et l'Ancien peuple des elfes plusieurs fois millénaire, s'entendaient a merveille, cohabitant ensemble et oeuvrant ensemble. Faisant connaître a la planète une ère prospère sans précédent.
D'immenses tours de verre et de métal se dressaient sur toute la surface du globe, ou presque, aucune inégalité, pas de famines, le monde était parfait.
Mais quelque chose est venu perturbé l'équilibre, la plupart des historiens s'accordent a dire que c'est au début de la conquête de l'espace que tout a commencé, mais peu de choses sont sûres, beaucoup de renseignement ayant était perdus dans les années de guerres.
D'autre non. Mais qu'importe. Les faits étaient là, les elfes, plus évolués sur les plans physique et intellectuel que les humains, n'avaient pas gagnés contre toute attente.
Leurs puissantes puissantes capacités couplées a leur longévité légendaire n'avait pas suffit a les sauvés. La victoire de l'Homme c'est jouée a peu de choses près, car si un elfe peut tenir tête a trente hommes, il y avait près de 60 hommes pour un elfe.
Des siècles d'accumulation de ressource et de ressource avaient était cramer a toute vitesse pour alimenter l'effort de guerre, et tous les soldats avaient était déployés.
Et tous avaient payés un lourd tribut.
" Quelle ironie " pensa Viltry.
"Nous avons gagnés une guerre que nos ancêtres ont débuter sans mêmes qu'ils nous en aient expliquer le motif"
Le Second Apocalypse, avait fait suite 6 mois après l'arrêt officiel des hostilités humano-elfique. Une nouvelle menace venait d'émergé.
Viltry et ses hommes approchaient maintenant de l'immense place des Valkyries.
4 immenses valkyries a l'apparence androgyne d'environ 70 mètres de hauts, arborant chacune grande paire d'ailes, ainsi qu'une grand hallebarde richement décoré, se tenaient au centre de la place sur un piédestal. Le regard pointé vers le ciel.
L'endroit semblait centenaire, mais Viltry savait qu'il n'en était rien, il avait assisté a sa création. La place des Valkyries commémorait la fin de la construction du premier vaisseau intra-système, vaisseau destiné a la colonisation des 3 autres planètes stipulées viables du systèmes, via une terraformation.
Un bruit le tira de ses pensées moroses. Une chute de gravats.
- En position de défense ! ordonna-t-il a voix basse, qui dans le silence sembla être un coup de tonnerre.
Mais ses hommes, bien entraînés, avaient obéis avant même son ordre, connaissant a la perfection leur capitaine et sa manière de fonctionné.
" Impossible ", se dit-il.
Ouais, c'était ça le mot : impossible.
Impossible que ce soit une foutue coïncidence. Rien n'avait bouger depuis des mois, une chute des gravats était hautement improbable, qui plus est au moment même où les soldats passaient.
Par acquis de conscience, Viltry tenta de repérer un éventuel courant d'air qui aurait put faire bougé quelques cailloux, mais rien, et l'ordinateur de poignet n'indiquait aucune activité sismique. C'était Eux. Ceux que les survivants nommaient les Manticors.
C'était forcément l'un d'Eux. Viltry sentit la peur lui tordre le ventre, manquant de le faire vomir, tandis que l'adrénaline montait, préface du combat inéluctable qui aller se déroulé d'ici peu.
En tant que capitaine, inspiré ses hommes était autant de son devoir que de les commandés.
Là ! Un autre bruit ! Viltry tendit l'oreille, ça ressemblait a quelque chose terrifiant, le raclement d'un os a nu sur le bitume. Le bruit résonnait dans leur dos, mais par expérience, Viltry savait que la brume déformait les sons.
" Cette saloperie pourrait aussi bien être devant moi ! "
Les hommes, bien que nerveux et effrayés, garder néanmoins leurs sang froid.
- Oh merde … balbutia un homme a sa droite, le peur se ressentant autant dans sa voix que sur son visage.
Viltry faillit lui ordonner sèchement de se taire, mais il capta la direction du regard du pauvre homme.
Le soldat regardait un tas de gravats aux pieds de la plus proche Valkyrie.
" C'est rien, fausse alerte" Pensa le capitaine.
Puis il vit le tas de gravats se "déplier", et compris que l'ennemi les guettaient depuis un bon moment.
La chose finit de se "détendre", avant de poussé un hurlement aussi strident qu'inhumain.
La bestiole mesurait dans les 3 mètres, de forme insectoïde, 6 yeux verts luminescents, et une imposante carapace osseuse lui couvrait tout le corps, excepté la partie ventrale.)
Mais le pire, c'était ses bras, 4 bras rétractiles dont 2 terminé par des lames osseuses chacune d'environ un mètre de long.
" La roue du destin " pensa Viltry
" La putain de roue du destin a tourné cette fois, et pas en ta faveur ! "
Un vacarme apocalyptique emplit la zone quand les quinze hommes firent rugir de manière parfaitement simultanée leurs fusils d'assaut.
Oskar en avait fait de même sans s'en rendre compte, l'habitude mêlé a l'instinct de survie prenant le pas sur une quelconque raison.
La chose recula sous la mitraille, mais plus a causes de la force des impacts qu'autre chose, les cartouches ne traversant pas son épaisse carapace.
" Mais ça, je le savait déjà…" se dit le capitaine.
La créature reculant toujours se déporta sur sa droite de manière soudaine… et traversa un mur de béton.
Elle ne l'avait pas défoncé, ni ne lui avait causé de dégâts.
Elle avait juste… disparue dedans.
Viltry se tendit, comme si au point où il en était se fut encore possible.
Il connaissait ce pouvoir, chaque soldats le connaissait. Ces saloperies avaient le pouvoir de traverser la pierre, et de tous type, excepté le marbre, dont une immense dalle faisait office de support a la dernière ville restante.
En début de guerre, cela avait coûté de très nombreuses vies, les soldats étant pris a revers par l'ennemi avec une déconcertante facilité.
Le silence retomba, mais pour Viltry, il paraissait plus assourdissant que le bruit des armes.
- On recharge ! Ordonna-t-il.
Et même sans se retourné il savait que c'était fait avant même que les mots ne franchisses ses lèvres.
- Mon capitaine ? Interrogea Blansher, son second, un colosse, calme en toute situation.
Viltry ne répondit pas, il écoutait attentivement.
" L'ouïe, c'est le sens qui t'attrape par les couilles pour te dire que t'est dans la merde, tu vois pas ce que c'est, tu sais pas toujours ce que c'est, et tu sais pas d'où ça va venir, ça te fout les jetons ! Oublie pas ça, gamin ! " se rappela Oskar.
C'était son instructeur militaire, a ses débuts de carrière qui lui avaient dit ça, le colonel Stern, un leader efficace, mort comme il est né : une arme a la main, une tête ennemie dans l'autre.
- On garde la position ! Si on bouge, on est morts ! ordonna-t-il.
"Mais si on bouge pas, on crève aussi"
Il se passa alors quelque chose que Viltry n'avait pu prévoir.
Dans le même cri aiguë et inhumain, la créature leur tomba dessus du haut d'un immeuble de 300 étages.
En plein milieu du groupe, brisant leur formation. La bestiole ne sembla nullement incommodée par sa chute quand elle se releva en partageant un homme en deux d'un coup de griffes, tout en faisant volé des éclats d'asphaltes et jetant tout le monde a terre.
Viltry lâcha son arme dans sa chute, qui partie se perdre dans la brume.
Sa tête percuta le sol avec violence, lui faisant voir 1000 étoiles.
" Relèves-toi ! Aller putain relèves-toi "
Il vit vaguement Blansher esquivé un coup de lame d'une roulade, avant de se remettre a tirer.
" C'est peine perdue " pensa Viltry
" Le feu n'est plus assez nourri pour la repoussée… C'est à moi de régler ça !"
Il s'empara de son sabre a énerver auquel son rang lui donner droit.
Une longue lame en armétal de 90 cm de long.
Métal aujourd'hui épuisé, autrefois récolté dans les astéroïdes.
Léger, très solide, ne fondant qu'a l'ultime température de 5000 degrés.
La puissance de l'épée résidait dans un ingénieux système situé dans le pommeaux de l'arme propulsant sur la lame des particules changeant de manière brutale, la gravité de ce qu'elles touchaient.
Une égratignure sur un humain arracherait le membre sans coup férir.
Oskar leva sa lame, et la créature s'immobilisa, comprenant qu'une menace bien plus importante rejoignait la partie.
- Blansher ! Mets les gars a l'abri ! Dit-il calmement.
- Mon capitaine …
- Pas de discussions !
" Si la roue du destin tourne, je partirai, mais pas avec mes gars, plutôt avec cette merde " pensa-t-il en fixant la bestiole qui le regardait avec un semblant de jubilation dans ses yeux.
Viltry savait qu'il s'apprêtait a entamé un combat qu'il avait de grande chances de perdre, et si l'arme, une véritable relique, qu'il avait entre les mains lui offrait un avantages certains, il n'en menait pas large pour autant.
Il voyait du coin de l'oeil 4 de ses hommes agonisé au sol. Et savoir qu'il ne pourrait pas les sauver aurait pu lui retourner l'estomac. Mais c'est finalement de la fureur qu'il ressenti.
- Aller ! Viens te battre ordure ! dit-il la voix tremblante de rage.
Semblant ne pas en attendre plus, la créature se jeta sur Viltry a une vitesse fulgurante, ses deux lames osseuses lacérant l'air devant elle.
Peut-être n'avait elle jamais vu de lame a énergie, en tout cas, quand Viltry para elle n'eut aucun mouvement de recul. Si le capitaine eu l'impression qu'on lui attaquait le bras avec un parpaing, la lame joua son rôle et le champ d'énergie de l'arme repoussa violemment la bestiole. Presque au point de la jetée par terre.
Levant sa lame crépitante d'énergie devant lui, a la fois arme et bouclier, le capitaine observa attentivement l'armure de son adversaire. Une carapace osseuse épaisse, rattachée a même la peau tendue par une impressionnante musculature qui ne laissait plané aucun doute sur la force physique du Manticors.
Mais l'armure était presque omniprésente, excepté sous le coup de la bestiole. Elle était cependant bien plus fine au niveau des articulations.
Viltry n'eut pas le loisir d'étudier plus avant une éventuelle stratégie, le Manticors le chargea brutalement feintant avec une de ses lames osseuses, tout en envoyant un coup vertical de l'autre, destiné a partager en deux le capitaine.
Ce dernier ne se laissa pas prendre et se décala vers la gauche, abattant son arme d'un coup sec sur l'articulation de la lame osseuse droite. L'armure céda sans mal, et le morceau de bras fut projeté au loin, répandant un sang orange fluorescent sur les gravats.
La bestiole, de toute évidence surprise et ayant clairement sous estimé son adversaire, voulut faire un mouvement de recul. Mais c'était sans compté les années entières d'entrainement du capitaine au maniement du sabre. Il poursuivit son mouvement tranchant vers le genou droit de la créature, qui explosa sous la pression du champ énergétique. Le Manticors tomba a la renverse dans un cri de rage, tentant de déchiqueté Viltry. Ce dernier lança son épée contre la lame de la bestiole, qui fut repoussée avec force. Il saisit l'occasion de la coupée a son tour, désarmant ainsi son adversaire, dont il pouvait lire la fureur et l'incompréhension dans ses trois petits yeux verts luminescents.
Viltry recula un instant pour reprendre son souffle.
" Merde je suis plus tout jeune " pensa-t-il.
Puis il se rapprocha de son adversaire vaincu mais pas encore mort.
Dans un élan de rage il coupa la dernière jambe du Manticors, et lui entailla méchamment le torse, bien qu'il lui fallut s'y reprendre a deux fois pour fendre l'armure d'os malgré la puissance de son arme.
La bestiole hurla de douleur, mais sans bras ni jambes, elle ne pouvait se soustraire a son funeste destin.
- Ça fait mal hein… dit Viltry. Je sais pas pourquoi vous voulaient tous notre peau. Mais une chose est sûre, t'est pas le premier, ni le dernier de ma liste !
Viltry ne décela que de la douleur dans les yeux de la bestiole quand il leva sa lame, mais nul signe qu'elle ait compris ce qu'il venait de dire.
Il ouvrit le cou de la bestiole en fendant l'air latéralement avec sa lame. La tête fut arrachée du corps désormais sans vie, et Viltry aspergé de sang. Mais il s'en foutait royalement. A la place, il se tourna vers les blessés. 3 étaient mort. Mais un quatrième était encore vivant, bien que dans un état critique. Son torse lacéré, son gilet tactique, son armure légère et son treillis militaire fendus comme du papier par la lame du Manticors dont le cadavre tressautait encore par à-coup. Il sortit un bandage de son propre gilet et le posa comme il put après avoir retiré le gilet et l'armure du malheureux. Milton qu'il s'appelait le gars. Et malgré les traces de sang et de poussières Viltry savait qu'il n'avait jamais que 22 ans.
- Je te laisserait pas crever ! cria-t-il en le secouant autant pour se donner du courage que pour tenir le soldat éveiller.
" s'il s'endort, c'est foutu " pensa amèrement le capitaine.
Viltry activa d'un geste rendu rapide et sur par l'habitude, sa radio intégré au gilet tactique de son armure.
- Ici le capitaine Oskar Viltry, escouade gamma. Je demande une évacuation immédiate sur la place des Valkyries. Nous avons subis une attaque par un Manticors, 3 morts et un blessés graves, et 5 hommes disparus. Viltry terminé.
Uniquement le crachotement de la radio lui répondit… 1 minute. Puis deux. Puis trois. Il compris finalement que personne ne l'entendait. Il faillit jeté sa radio de rage, mais se ravisa.
Soudain, la radio crachota :
-"Contrôle opération a Gamma, vous nous recevez ?" dit une femme a l'autre bout.
Viltry faillit pleurer de soulagement, et s'empressa de répondre.
- ici Viltry, on est a la place des Valkyries, on a besoin d'une évac médicale d'urgence !
-" Nous le savons capitaine, nous y travaillons, cependant, nous ne pouvons vous extraire sur la place des Valkyries, pas assez d'espace pour qu'un appareil se pose".
- Où est-ce qu'on doit aller ?! grogna le capitaine.
-" Il y a, à 1500 mètres de votre position, un ancien immeuble administratif qui surplombe toute la zone. Ce sera votre lieu d'évacuation, nous activerons temporairement le réseau électrique pour vous permettre de monté".
- Bien reçu contrôle, je vous recontactes quand nous y sommes.
Viltry se pencha sur Milton.
- Tu te sens prêt ?
- Oui capitaine… répondit le jeune en serrant les dents.
Viltry l'aida a se relevé, bien que le solda ne puisse retenir un cri dans la manoeuvre.
Le capitaine entama donc la marche d'un kilomètre et demi vers l'immeuble. Cependant, en passant devant le cadavre Manticors, il vit une chose qui le fit pâlir. Les marques sur son armure étaient verte. C'était un éclaireur. Les soldats lambda peu protégé arboraient des rouges, les artilleurs des bleues, les commandants des noires, et les éclaireurs des grands groupes ennemis : des vertes.
" Je viens de poutré l'avant garde ennemie… Je suis mort" pensa Viltry a l'idée de la masse ennemi qui devait désormais arriver vers eux.
Il pressa le pas, sans pour autant alerter Milton. Mais le hurlement inhumain dans leur dos s'en chargea pour lui.
- Te retourne pas, continue ! Haleta Viltry qui peinait sous le poids du soldat.
Alors que Viltry désespérait de trouver l'immeuble, une violente lueur dorée éclata devant lui. Montant petit a petit vers le ciel. Les luminaires de l'immeubles s'allumaient les uns après les autres, au fur et a mesure que le courant arrivait.
Cette lueur dorée était leur chance de survie. Et Viltry avait la ferme intention de saisir celle-ci.
- Aller Milton ! Je vais vous sortir de là, haleta-t-il en trainant le soldat qui faisait de son mieux pour avancer. Vous verrez ! Dans quelques semaines on reparlera de ça en rigolant devant un verre !
Il ne laissa a Milton que le temps de pousser un râle d'approbation -si s'en était un, avant de se jeter a l'assaut de la quarantaine de marche de l'esplanade, a 100 mètres a peine du hall d'entré de l'immeuble.
Le cri inhumain, cette fois-ci bien plus proche, retenti a nouveau. Suivi de nombreux autres identiques, tout aussi proche et effrayant, leurs ennemis les talonnaient, mais rester presque volontairement hors de leur vue, comme sensibles au sentiment de terreur qui habitait les deux survivants. Par expérience, Viltry savait qu'il y avait minimum 20 de ces connards a leurs trousses. Et le fusil d'assaut ainsi que les deux pistolets qu'ils leur restaient ne permettrait pas de venir a bout de tout ça.
" Peut-être que si j'économise les munitions et que j'en descend assez je pourrais finir les restes au sabre " songea Viltry. Mais il ne fallait pas trop y compté. Ils étaient enfin au pied de l'immeuble en ruine, véritable tour d'or luminescente dressée dans la brume stagnante et la nuit tombante. Le sommet, bien plus haut que les nuages, se soustrayait a la vue du capitaine avec ses quelques 800 étages, culminant a plus ou moins 4 kilomètres du sol.
S'il ne restait pas de conduits gravifiques pour atteindre le sommet, c'était fini d'avance. Ces inventions datait d'il y a presque 600 ans, où le savoir combinés des elfes et des humains avait donné naissance a une complexe machinerie. Plus rapide, plus sûr, et plus pratique, les conduits gravifiques avait fait disparaître les ascenseurs dans 99% de la planètes, les derniers restants en fonction dans des immeubles trop petits pour acceullir les rouages de la machine. Il annulait toute charge d'un objet dans son attraction, tandis que des champs de gravité ( dont Viltry serait bien incapable d'expliquer le fonctionnement ) s'occupait de tracter êtres vivants et marchandises et des les disperser dans les étages.
Il suffisait de s'approché du conduit circulaire qui trônait dans l'immeuble, de prononcer l'étage et le conduit se chargeait de vous y emmener en une vitesse record. Le système avait d'ailleurs était repris pour équipé les deux ascenseurs orbitaux menant aux anciennes, et désormais détruites, stations spatiales.
Viltry se dirigea vers le premier des trois conduits équipants cet immeuble. Il était rempli de ruine, et d'immense arcs électriques parcourait ses panneaux gris mat.
" On utilisera pas celui-ci … " pensa Viltry, sachant qu'il venait de perdre un temps précieux.
Ils revinrent dans le hall d'entrée, tandis qu'un premiers Manticors déboulait a toute allure vers eux. Une cartouche du pistolet de Viltry le cueillit a la gorge alors qu'il bondissait sur les deux hommes.
Ils furent forcés de battre en retraite dans le second conduits, si celui-ci n'était pas actifs, ils n'auraient plus qu'a vendre leurs vies aussi chèrement que possible.
Viltry tirait, avec précision, les 15 cartouches de son arme devant chacune ôter une vie.
Le puits du conduits étaient a 5 mètres derrière eux.
- Dernier étage ! hurla le capitaine en se laissant tombé dedans, ne cessant pour autant de tirer.
Il cru pendant un court instant que le conduit n'était pas actif. Puis lui et Milton furent happés par la gravité changeante, leur faisant gravir les presque 800 étages en moins de 3 secondes.
Viltry savait que l'accélération aurait du le tuer. Mais les inhibiteurs d'inertie fonctionnait a plein régime pour compenser les éventuels problèmes. Tout ce que Viltry et Milton pouvait voir c'était les étages qui avaient défilés dans un flou de couleur.
Ils étaient maintenant dans un couloir sombre, long de quelques mètres qui donnait, après une dizaine de marche, sur une porte métallique.
Viltry traina Milton qui menaçait de perdre connaissance. Il regarda rapidement son ordinateur de poignet, qui lui appris qu'une seule cartouche restait dans son chargeur. Qu'il dû utilisé sur le cadenas bloquant le battant d'acier. Aussitôt celui-ci repoussé, l'air glacial le gifla. A cette altitude, bien au-dessus des nuages, l'air était rare et froid. Seules une vingtaine de tours émergeaient de la nappe cotonneuse.
Le soleil était en train de disparaître sous cette nappe justement, alors que Viltry déposait Milton au pied de la plate-forme d'atterrissage. Il prit les deux armes du soldat, son pistolet et son fusil mitrailleur, avant de glisser le sabre a sa ceinture, et de tenir la porte métallique en joue. Dans l'expectative de voir un Manticors arrivé par là.
-" Capitaine Viltry, ici Contrôle. Un Viper arrive sur votre position, temps d'arrivée estimer a 1 minutes "
Le capitaine ne répondit pas, mais faillit pleurer de soulagement, le Viper était un hélicoptère énorme et lourdement armé, doté de 4 rotors qui tenait plus d'une plate-forme de combat volante que de l'hélicoptère. Il entendit un grattement a sa gauche, sur le bord de l'immeuble. Un Manticors le regardait de ses trois petits yeux vicieux, de la bave s'écoulant entre ses lèvres frémissantes peinant a couvrir sa dentition hors normes.
Viltry restait immobile. Le Manticors semblait savourer perversement le fait d'avoir surpris sa victime. La main droite du capitaine, qui n'était pas dans l'axe de vue de la créature se glissa jusqu'a la crosse de son pistolet. Viltry serra fermement son arme et alors que le Manticors levait une de ses lames osseuses, la dégaina aussi vite que possible avant de tirer 5 coups sur son ennemi, qui surpris de sa défaite soudaine, tomba en arrière dans le vide avant de disparaître dans les nuages. Viltry s'insulta copieusement d'avoir gaspillé des balles. Il s'apprêtait a envisager la possibilité d'abréger les souffrances de Milton, et les siennes, avec leurs dernières cartouches, quand il entendit le staccato très particulier des rotors du Viper dans son dos. L'appareil avait émergé a toute vitesse de la couche nuageuse, avant d'infliger un angle serré a sa trajectoire pour bifurquer vers Viltry. Ce dernier, un immense sourire de soulagement au lèvres battait des bras pour attirer l'attention de ses sauveurs. L'hélicoptère ralenti près de la tour, les bruits de ses pâles tout juste supportables, et Viltry entreprit de relever Milton. Il le traina vers la porte latérale de l'appareil, a laquelle un homme leur faisait signe de se dépêcher. Pendant le restant de ses jours, Viltry avait béni la chance qui avait fait en sorte que lui et Milton ne montent pas dans cet appareil.
Un manticors, le plus énorme que Viltry n'ai jamais vu, avec certainement 15 mètres de haut, harnaché d'une carapace entièrement noire marquée de rouge qui semblait impénétrable avait grimper sur le toit de l'immeuble. Viltry n'eut pas le loisir de se demander comment un tel monstre avait monté tout ces étages, car il se jeta un arrière, esquivant de très peu la charge de cette immense bestiole. Elle percuta l'hélicoptère, les rotors se brisant sur son corps comme des moustiques sur un pare-brise. Viltry eut clairement le temps de voir l'homme a la porte de l'hélicoptère. Une expression de terreur pure, juste avant que l'énorme gueule du monstre, garnie de plusieurs rangées de dents ne s'ouvre et qu'une langue rétractile se déploie a la vitesse de l'éclair pour attraper le pauvre homme et le ramener a portée de dents… Ce fut tout ce que Viltry put voir avant que l'hélicoptère ne sombre dans les nuages.
Le capitaine ne senti pas les larmes de désespoirs tracés des sillons blancs sur ses joues crasseuses, tout comme il n'avait pas senti que Milton ne bougeait plus, tout comme il ne bougea pas quand un manticors arriva aussi au sommet de la tour, les autres devant certainement s'acharner a grimper. Viltry n'essaya même pas de saisir son arme.
" C'est mon putain de destin… " pensa-t-il de manière presque détachée.
La bestiole bondit vers lui, déjà satisfaite de sa victoire. Viltry la regarda droit dans les yeux, dernier acte d'un homme fier face a une mort horrible.
Tout se passa vite, Viltry entendit un sifflement faible, puis un couteau de presque 50 centimètres se planta droit comme un i dans la tête du monstre, l'inertie de l'arme lancée le clouant au sol, déjà mort.
Le capitaine resta stupéfait, seule le manche de l'arme était visible, finement ouvragés, en ivoire semblait-il, tandis que le pommeau abritait une petite gemme orange, qui semblait briller d'une rage intense.
Viltry leva les yeux lentement. Du haut de l'atmosphère, et de ses plus hauts nuages, descendait 4 anges.